Philippe BOUIN
Paraître à mort
Roman policier
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L'auteur : écrivain français, né en Belgique le 23 mars 1949, Philippe Bouin vit en Bourgogne où il a créé Raisin Noir, salon de la littérature policière et du mystère. Son premier livre est paru en 2000 et il a écrit 12 romans policiers.
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Le livre : Paraître à mort se passe au Touquet. L'intrigue se déroule en 2007 même si le passé sera régulièrement évoqué. L'enquête est menée par un journaliste de télévision qui revient d'Irak où il avait été enlevé. Gabriel retourne dans son pays natal pour résoudre des meurtres qui apporteront des révélations sur sa propre vie. Cela lui permettra de tourner la page.
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Mon avis : j'aime beaucoup l'écriture de l'auteur même si Paraître à mort n'est pas le meilleur que j'ai lu. L'intrigue est bien menée et on s'attache à Gabriel ; distrayant mais moins approfondi que les romans cités ci-dessous.
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Du même auteur : l'auteur a inventé une héroïne qui revient souvent ; sœur Blandine, infirmière bourrue et gourmande ; on la retrouve avec réelle « gourmandise » dans Implacables vendanges, la gaga des Traboules entre autres.
La peste blonde et les croix de paille sont des romans policiers historiques aboutis, pleins
d'enseignement, très bien écrits et aux intrigues passionnantes.
Autres romans policiers : Mister conscience, Natures mortes, Comptine en plomb (prix
Polar Coganc 2008), etc...
La tarte de mon grand-père : quand j'ai lu les livres mettant en scène sœur Blandine, au grand cœur et très gourmande, je ne pouvais pas m'empêcher de penser aux dimanches des vacances d'été chez mes grands-parents. Sœur Blandine aurait pu être bourguignonne tant elle aime la bonne chère. Mon grand-père y préparait une tarte aux pommes. Il faisait sa pâte lui-même et m'a appris sa confection. Pas de recette écrite, ni mesures précises, tout est dans la tête et dans la fourchette. En effet, mélanger la farine, le beurre mou, un peu de sel, un peu de sucre en poudre ne se fait pas à la main mais à la fourchette, jusqu'à ce que la pâte forme une boule. L'étaler dans le moule à tarte, y ajouter les pommes en fines tranches, parfois il mettait de la compote avant les pommes (ce que je fais presque systématiquement), un peu de sucre sur le dessus et au four ! Le souvenir de ces dimanches est présent à chaque fois que je fais une tarte et que l'odeur de cuisson se répand dans la maison. La pâte est tellement bonne qu'elle fait le délice de certains même crue !
Martine M