Lioudmila Ievguenievna OULITSKAIA
Nouvelles
L'AUTEURE :
Elle est née le 23 février 1943 à Davlekanovo au sud de l'Oural en Russie. Elle est mariée au sculpteur Andreï Krassouline. Elle suit des études de biologie à Moscou et enseigne ensuite mais elle perd sa chaire de génétique car elle a prêté sa machine à écrire à des écrivains de « samizdat ».
Elle se consacre alors à l'écriture d'abord pour la radio et le théâtre, puis elle se lance dans les nouvelles. Elle ne sera publiée qu'après le démantèlement de l'Union Soviétique. Son premier roman paraît en 1992. Elle reçoit de nombreux prix : le Prix Médicis étranger à Paris en 1996, le Prix Booker russe, le Prix Simone de Beauvoir. En France, elle est faite Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques en 2003, Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2004 et Officier de la Légion d'Honneur en 2014. Elle a même reçu le Prix de littérature internationale sud coréen Park Kyung-ni.
LE LIVRE : Les pauvres parents
(261 pages – 2005) Editions Gallimard collection Folio 3ème sélection du comité de lecture : Nouvelles d'ici et d'ailleurs
9 nouvelles pour décrire la vie moscovite après la seconde guerre mondiale. Elle parle des relations parents-enfants et donne à ses personnages une humanité palpable et raconte des situations que nous ne connaissons pas nous français. C'est la société russe sans complaisance.
BIBLIOGRAPHIE : entre autres
Le chapiteau vert
Sonietchka
Les sujets de notre tsar
Mensonges de femmes
Sincèrement vôtre, Chourik
Un si bel amour et autres nouvelles
De joyeuses funérailles
La maison de Lialia et autres nouvelles
Daniel Stein, interprète
Contes russes
Le cas du docteur Koukotski
Médée et ses enfants
MON AVIS :
J'ai vraiment beaucoup aimé le livre : l'écriture est lumineuse, splendide, un petit bijou de littérature. Malgré ma cruelle méconnaissance de la vie russe de cette époque, j'ai savouré les nouvelles sans poser le livre. Vraiment à découvrir !
LES PLAISIRS DE LA TABLE :
Je ne sais pas trop quelle recette proposer en lien avec le livre, surtout que à cette époque ils n'avaient pas grand chose à manger !
Martine M.