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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 17:20

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Fabio VISCOGLIOSI

 

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Roman

L'AUTEUR :

Il est né en 1965 à Oullins dans le Rhône de parents italiens.

Il est artiste, écrivain, dessinateur et musicien français. Son premier roman paraît en 2010.

 

 

LE LIVRE : Mont-Blanc

Les parents de l’auteur sont décédés dans l’incendie du tunnel du Mont-Blanc en 1999.

Le roman retrace ce qu’il a ressenti en apprenant cette catastrophe, pendant le procès, pendant la période de deuil où il a bien fallu trier les affaires, vendre la maison…

Les chapîtres sont courts, émaillés de citations de philosophes, d’auteurs ou d’artistes.

L’auteur réfléchit sur lui-même, il regarde autour de lui, les choses ont changé.

 

MON AVIS :

Je n’ai pas du tout aimé le livre, en premier à cause de l’écriture que j’ai trouvée sans poésie. Les chapitres se suivent et n’ont aucun lien, tout est décousu. Pourtant le sujet est prenant et chargé d’émotion. Peut-être suis-je passée à côté de ce que l’auteur voulait exprimer ?

 

 

BIBLIOGRAPHIE :

Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit

Ma vie de garçon

Avec les garçons : en collaboration avec Brigitte Giraud (livre + DVD)

Bande dessinée : le marteau et l’enclume

 

 

Lettres Frontière : le roman fait partie de la sélection Rhône-Alpes 2012.

Voir l’article sur Lettres Frontière dans Pourquoi ce blog ?

 

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE

Je n’ai vraiment pas été inspirée par le livre donc pas de recette de cuisine.

 

 

Martine M.

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 16:27

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Antoine  CHOPLIN

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Roman

 

 

L'AUTEUR :

Il est né en 1962 et vit près de Grenoble.

Il est Directeur des Scènes Obliques qui organise des spectacles vivants dans des lieux inattendus, des sites de montagne. Il est aussi animateur depuis 1996 du Festival de l’Arpenteur en Isère : ce festival organise des rencontres entre des écrivains ou créateurs avec le public.

 

 

LE LIVRE : le Héron de Guernica

Basilio aime par-dessus tout peindre les hérons. Il vit à Guernica en Espagne et passe ses journées au bord des marécages à observer les hérons. En particulier, un héron qu’il reconnaît et apprivoise avec ses pinceaux. Basilio est amoureux d’une jeune-fille à qui il promet ce jour du 26 avril 1937, de lui apporter le soir même une belle peinture de héron. Les bombes vont l’empêcher de tenir sa promesse. Sa maison reste debout mais le nombre de morts est énorme. La jeune-fille est restée dans l’usine où elle travaillait. Cette journée sera émaillée de rencontres telle que celle d’Eusébio, le curé de l’église qui va lui demander de photographier les avions pour que le monde n’oublie pas, car il a peur que personne ne se souvienne de ce que la répression franquiste aura fait à la ville et à sa population. C’est le père Eusébio qui grâce à une collecte va tout faire pour convaincre Basilio de se rendre à Paris pour rencontrer Pablo Picasso qui présente sa toile « Guernica ». C’est un moment de pure poésie et d’émotion que ce face-à-face. Basilio va-t-il expliquer cette attaque aérienne au peintre, va-t-il lui montrer ses toiles de hérons et surtout la dernière dont le pinceau a trempé dans le sang de l’animal blessé ?

 

MON AVIS :

L’écriture de Antoine Choplin est tout simplement magnifique. J’ai eu l’impression que le crayon devenait pinceau pour décrire cette journée particulière. Les touches de couleurs deviennent des touches de poésie. Il est évident que je vais chercher d’autres romans de cet auteur pour voir si ils sont aussi magiques que le Héron de Guernica.

 

 

BIBLIOGRAPHIE :

Radeau (prix du livre du département du Rhône et prix initiales de littérature française)

La nuit tombée

Apnées

Cour Nord

La manifestation

Cairns

L’impasse

Léger fracas du monde…

 

 

Lettres Frontière : le roman fait partie de la sélection Rhône-Alpes 2012.

Voir l’article sur Lettres Frontière dans Pourquoi ce blog ?

 

 

Guernica : le tableau de Pablo Picasso a été peint à Paris. C’est une peinture à l’huile de taille imposante (349 x 776 cm) exécutée par l’artiste après le bombardement de la ville de Guernica lors de la guerre d’Espagne. C’est un camaïeu de couleurs gris-noir barré de jaune et de blanc. Au départ, elle est commandée à l’artiste pour décorer le pavillon espagnol de l’Exposition Universelle de Paris en 1937. Actuellement elle est au musée Reina Sofia à Madrid. La toile est rapidement devenue le symbole de la violence et de la répression franquiste lors de la guerre d’Espagne avant de devenir le symbole de l’horreur de la guerre en général.

 

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Camaïeu : il désigne une peinture dont le dessin principal est d’une seule couleur choisie par contraste sur une couleur de fond opposée imitant les camées.

 

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE

Je n’ai pas pensé à la cuisine en lisant le roman, je me suis juste laissée emporter par la poésie du texte.

 

 

Martine M.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 19:25

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Thierry LUTERBACHER

 

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Roman

L'AUTEUR :

Il est né en 1950 à Péry-Reuchenette dans le canton de Berne en Suisse. Il est journaliste, réalisateur, auteur, metteur en scène de théâtre et artiste peintre. Il a fait le conservatoire d’art dramatique de Paris. Il vit en Suisse Romande. Il est aussi membre de la Société Suisse des Auteurs.

 

LE LIVRE : Evasion à perpétuité

C’est l’histoire d’un homme, Emile Typhon,  qui ne veut obéir à aucune loi et cherche la liberté à travers les cambriolages, vols et autres. A chaque fois qu’il est emprisonné, il réussit à s’évader. C’est aussi l’histoire d’amitié d’un groupe de personnes vivant dans le même village et inspirés par Emile. Au fil du livre, on va se rendre compte qu’aucun d’eux ne peut vivre sans lui. Emile va mourir et 20 ans après, les autres vont se retrouver à l’endroit habituel, une cabane dans la forêt. Chaque chapître décrit la vie que chacun a menée avec Emile.

 

MON AVIS : j’ai eu beaucoup de mal au début à entrer dans l’histoire. Le nombre élevé de personnages, leurs histoires différentes et surtout l’écriture avec des phrases longues et des descriptions souvent obscures. J’ai lu le roman jusqu’au bout mais il ne m’a pas convaincue.

 

BIBLIOGRAPHIE :

Quidam

Le sacre de l’invisible

Le splendide hasard des pauvres

Un cerisier dans l’escalier

Elles étaient une fois (pièce de théâtre)

 

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE

Je n’ai eu aucune envie de cuisiner en lisant le livre mais plutôt envie de le terminer rapidement pour passer à autre chose.

 

 

Lettres Frontière : sélection Suisse Romande de Lettres Frontière 2012.

Cf article sur Lettres Frontière dans le blog.

 

 

Martine M.

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 15:11

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Virginie OLLAGNIER

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Roman

 

L'AUTEURE :

Elle est née le 1er janvier 1970 à Lyon.

Elle exerce la fonction de formatrice en communication écrite et en ergonomie (étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail ainsi que les applications découlant de cette étude).

Elle est également co-scénariste de la bande-dessinée Kia Ora.

 

LE LIVRE : Rouge Argile

Rosa revient au Maroc dans la maison de famille après la mort de l’homme qui l’a élevée et quelle appelle son père. Son vrai père est mort en 44 pendant la seconde guerre mondiale. Elle va redécouvrir ce pays qu’elle adore, ses odeurs, ses couleurs, ses traditions. Elle découvre des secrets, son don à voir les fantômes (elle a vu son père à l’heure de sa mort et voit Egon dans la maison). Deux personnages sont importants dans le livre : Rosa bien-sûr, mais Egon (l’homme qui l’a élevée) aussi à travers sa vie qu’il raconte. Comment il a rencontré Gabriel, le vrai père de Rosa, comment il est tombé amoureux fou de Suzanne sa mère sans jamais la toucher. La seconde guerre mondiale est en toile de fond de cette histoire : en effet, Egon est juif allemand et a fui l’Allemagne nazie. Rosa va faire un bilan de sa vie, prendre de grandes décisions qui vont tout changer et finalement enfin vivre pour elle-même dans ce pays qui est vraiment le sien.

 

MON AVIS : j’ai bien aimé le livre. J’ai voyagé en 2011 une semaine au Maroc et j’ai bien retrouvé les couleurs, les odeurs, le soleil et la beauté des paysages. L’accueil chaleureux des Marocains et leurs traditions sont bien décrits. L’écriture est belle aussi, très agréable à lire. Rien n’est écrasant dans ce livre, même pas la chaleur !

 

BIBLIOGRAPHIE :

Toutes ces vies qu’on abandonne (1er roman)

L’incertain

Kia Ora (bande-dessinée : 3 tomes parus)

 

Lettres-Frontière : Rouge Argile fait partie de la sélection Rhône-Alpes de 2012.

Cf article sur Lettres Frontière dans le blog.

 

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE

le soleil présent dans le livre m’a donné envie de faire partager une recette  fraîche pour l’été. La fleur d’oranger me fait penser à notre voyage : l’odeur des orangers si particulière et si parfumée reste encore dans ma mémoire.

Soupe de pêches

Peler et dénoyauter 4 pêches (plutôt des blanches, elles ont plus de goût)

Mixer les pêches avec 30 cl de lait, 1 cuillère à soupe de miel liquide (du miel toutes fleurs pour ne pas trop parfumer) et une cuillère à café de fleur d’oranger.

Mettre au frigo : servir bien frais dans de jolis verres à pied ou dans des tasses transparentes.

 

 

Martine M.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 19:33

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Fabienne SWIATLY

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Roman

L'AUTEURE :

Elle est née en 1960 en Moselle.

Elle vit à Lyon. Elle écrit des romans, des nouvelles et des essais. Elle anime aussi des ateliers d’écriture.

 

LE LIVRE :  Unité de Vie

Très court roman (107 pages) déclinant deux portraits de femmes.

Une est en maison médicalisée ; on comprend qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer. Elle se rappelle tous les détails de sa vie, les meubles, les objets mais ne reconnaît pas les personnes quand elles viennent lui rendre visite. Par contre, elle arrive encore à reconnaître sa belle-fille d’origine bosniaque. Celle-ci a perdu ses parents et son frère abattus pendant leur fuite (elle est la seule survivante étant tombée dans la forêt et évanouie au moment du drame). Elle est photographe. Elle vient souvent voir sa belle-mère, lui raconte peu de choses mais lui prend les mains, garde le contact. Elle voudrait oublier comme la vieille dame mais en même temps à son contact les souvenirs reviennent encore plus douloureux. Ces rencontres lui permettent d’affronter son divorce, son fils (qui grandit et n’aura bientôt plus besoin d’elle) et surtout d’accepter enfin le drame de Bosnie et d’y retourner pour enterrer les siens découverts avec d’autres dans un grand fossé.

 

MON AVIS : j’ai lu le livre en une heure. J’ai aimé son écriture, les paragraphes courts, précis, concis. Par contre, j’ai été parfois perdue dans la chronologie des faits, ne sachant plus à quel moment se déroulait la narration. Le présent et le passé se mélangent souvent et il faut rester très concentré pour comprendre. Intéressant malgré tout et parfois très poétique. Très grande sensibilité des mots pour décrire la vieille dame et sa maladie.

 

BIBLIOGRAPHIE : entre autres :

Libres associations

Ecrire au collège : l’apport des ateliers d’écriture et de leurs pratiques

Fantasmes de femmes

La cendre des mots

Gagner sa vie

Une femme allemande

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE

la poésie des mots m’a fait penser à quelque chose d’aérien, surtout pour alléger le thème difficile du roman. Je propose donc une recette de verrines aux fruits de la passion et à la mascarpone que j’ai faite à Noël dernier et qui a été très appréciée.

 

15 fruits de la passion

300 g de mascarpone

125 g de framboises

4 cuillères à soupe de sucre de canne liquide (blanc)

1 sachet de sucre vanillé

 

Mélanger vivement la mascarpone (sortie du frigo une heure à l’avance) avec le sirop de sucre de canne liquide. Ouvrir les fruits de la passion, prélever la pulpe et la mélanger avec le sucre vanillé. Remplir alternativement de petits verres d’une couche de fruits, d’une couche à la mascarpone et terminer par les fruits. Les deux préparations vont se mélanger mais ce n’est pas grave. Mettre les framboises sur des petites piques, les saupoudrer de sucre glace et les poser sur les verrines. Environ 3 framboises par verrine. L’acidité des fruits de la passion et la douceur de la mascarpone se marient très bien.

 

Lettres Frontière : le roman fait partie de la sélection Rhône-Alpes 2012.

se référer à l'article expliquant ce qu'est Lettres Frontière.

Martine M.

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 08:47

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Olivier SILLIG

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Roman

 

L'AUTEUR :

Il est né le 18 mai 1951 à Lausanne (Suissse).

Il est psychologue, informaticien, artiste peintre, cinéaste et écrivain Vaudois (Suisse).

Il a fait les Beaux Arts à Londres, des études de psychologie avant de devenir programmateur analyste. Il fait des expositions et réalise des films.

 

LE LIVRE : Skoda

Skoda est une jeune soldat dans une guerre que l'on devine située dans les Balkans, en Europe.

Il est le seul survivant de toute une compagnie et découvre un bébé encore vivant dans une voiture dont les occupants sont tous morts. Il l'emmène avec lui et va s'occuper de lui en faisant parfois des sacrifices énormes pour lui donner à manger. Des rencontres agréables et franchement horribles vont émailler son parcours.

 

MON AVIS : j’ai aimé l’écriture de Olivier Sillig, par contre le sujet est tellement déprimant, sans jamais aucun espoir !

 

BIBLIOGRAPHIE :

Bsjeurd

La marche du loup

Je dis tue à tous ceux que j’aime

Deux bons bougres

Lyon, simple filature

Cire perdue : prix coup de cœur de Lettres Frontière 2010

                     J’ai adoré ce roman historique très bien construit, passionnant et servi par une écriture splendide.

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE

Je n’ai pas eu envie de cuisine en lisant le livre qui ne se prête absolument pas au parallèle que j’aime bien faire entre la lecture et la cuisine.

 

Lettres Frontière : Skoda fait partie de la sélection Suisse Romande.

Cf explications dans l’article sur Lettres Frontière.

 

Martine M.

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 07:12

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Metin ARDITI

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Roman

 

L'AUTEUR :

Il est né le 02 février 1945 à Ankara en Turquie. Il a vécu dans ce pays jusqu’à l’âge de 7 ans.

C’est un écrivain suisse d’origine turque. Il écrit des romans, des essais et des récits.

Il a étudié à l’école Polytechnique fédérale de Lausanne et obtenu un diplôme en physique et un diplôme de 3ème cycle en Génie Atomique. Il a continué ses études à l’Université de Stanford.

Il habite Genève, et enseigne à l’école Polytechnique de Lausanne. Il créée la Fondation Arditi en 2000 et préside la Fondation de l’OSR (Orchestre de la Suisse Romande, orchestre symphonique de Genève). Il est également fondateur et co-président de la Fondation « Les Instruments de la Paix-Genève » qui permet à des enfants de Palestine et d’Israël d’accéder à une éducation musicale.

Les thèmes majeurs rencontrés dans ses livres tournent autour de la filiation, la solitude et de l’exil.

 

LE LIVRE :  Le Turquetto : prix Jean Giono en 2011.

Le point de départ du roman est un tableau attribué au Titien qui s’appelle « l’Homme au Gant » et qui se trouve au musée du Louvre. A l’occasion d’une exposition à Genève, le tableau est prêté par le musée et une personne remarque une anomalie au niveau de la signature. Après analyses, on suppose que la signature a été écrite par deux personnes différentes et il se pourrait que le tableau ne soit pas de Titien, mais peut-être d’un élève du maître appelé « Le Turquetto ».

L’auteur va imaginer l’enfance et la vie de ce personnage dont on ne connaît rien et surtout aucune autre œuvre que l’Homme au Gant. On voyage de Constantinople (1519) à Venise où le héros va devenir un grand peintre connu et à la fin il retournera à Constantinople.

 

MON AVIS : j’ai littéralement plongé dans le roman sans pouvoir le lâcher ! Une écriture sublime, je me suis laissée emportée par les mots, les phrases, les couleurs. Une vraie réussite non seulement pour le lecteur intéressé par l’art mais pour tous les lecteurs qui aiment l’histoire, les voyages. J’ai appris beaucoup de choses sur la peinture, la fabrication des encres, la Turquie, Venise à la Renaissance. Passionnant du début à la fin. Pour le coup, un excellent choix pour la sélection Suisse Romande de Lettres Frontière.

 

BIBLIOGRAPHIE : parmi d’autres titres :

Romans :

  • Dernière lettre à Théo
  • La pension Marguerite
  • L’imprévisible
  • Loin des bras

     Essais :

  • La Fontaine, fabuliste infréquentable
  • Le mystère Machiavel

Récits :

  • La chambre de Vincent
  • Jonction

LES PLAISIRS DE LA TABLE

Aucune recette de cuisine ne m’est venue en lisant le livre. Il faudrait en trouver une qui soit à la hauteur de l’écriture et de l’histoire.

En tout cas un terme culinaire me paraît très approprié : j’ai savouré chaque phrase et chaque mot du livre ! ! !

 


Martine M.

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 09:08

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Dominique De RIVAZ

 

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Roman

L'AUTEURE :

Elle est née en 1953 à Zurich.

Elle est cinéaste, scénariste et auteure suisse. Elle travaille au département presse du Comité International de la Croix-Rouge. Elle est connue pour ses films et téléfilms. Elle vit entre Berne et Berlin.

 

LE LIVRE :  La Poussette

C’est l’histoire d’une jeune femme qui lorsqu’elle avait 14 ans en cours de puériculture va promener le bébé de son professeur dans la poussette. Par malheur, la poussette se bloque et le bébé meurt contre un trottoir. Elle ne va jamais s’en remettre et plonger petit à petit dans la folie. Tout d’abord, elle va se marier avec un plongeur spécialisé dans la récupération des balles de golf dans les étangs sur les terrains. Elle va mener une vie normale, mais son mari voudrait un enfant et là le médecin lui dit que ce n’est pas possible. Son mari va mourir lors d’une plongée dans un pays étranger et elle va revenir. Elle sombre tout à fait, et on devine qu’elle va finir après d’autres péripéties dans un hôpital psychiatrique. Elle est suivie par un psychiatre mais n’arrivera jamais à dire ce qui s’est passé pendant son adolescence.

 

MON AVIS :  C’est un roman très court qui se lit vite. Il est bien écrit mais vraiment démoralisant. On se rend compte très vite que l’événement affreux de son adolescence l’empêchera d’avancer et que malgré tous ses efforts, elle ne guérira pas.

 

BIBLIOGRAPHIE :

Tache

Douchinka

Le chemin du Mur

 

Lettres Frontière : le livre fait partie de la sélection Suisse Romande. Voir l’article sur Lettres Frontière dans la rubrique « Pourquoi ce blog ».

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE

Quand je lis un livre triste et difficile émotionnellement, je n’arrive pas à visualiser une recette de cuisine. 

 

Martine M.

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 08:53

 

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Bernard COMMENT

 

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Nouvelles

 

  • L'AUTEUR :

    Il est né en 1960.

    Il a déjà écrit 16 livres et reçu 6 récompenses.

    Il est officier des Arts et des Lettres, écrivain, éditeur, responsable de la Fiction à France Culture, scénariste, Président de la Commission Roman du Centre National du Livre jusqu'en 2008. Il est le fils du peintre suisse Jean-François Comment. Son premier roman est écrit à Paris en 1990. En 2005, il devient directeur de la collection « Fiction & Cie » des éditions du Seuil. En 2010, il édite avec Stanley Buchtal le livre d'écrits intimes de Marilyn Monroe, Fragments. Depuis octobre 2011, il est conseiller des programmes sur Arte.

 

  • LE LIVRE : Tout Passe

    Le livre a reçu le prix Goncourt de la nouvelle en 2011.

    Neuf nouvelles : neuf personnages qui parlent de leurs rapports avec la vie, la mort, les autres, le bonheur. Certaines ont des chutes étonnantes auxquelles le lecteur ne s'attend pas du tout.

 

  • MON AVIS : les nouvelles se lisent facilement grâce à une écriture fluide, agréable. La nouvelle n'est pas le genre littéraire qui me passionne et je n'ai pas été emballée par l'ouvrage. Le titre reflète exactement ce qui se passe dans la tête des personnages.

 

  • BIBLIOGRAPHIE : 

    Romans :  entre autres

    Allées et venues

    L'ombre de la mémoire

    Florence, retours

    Le colloque des bustes

    Essais : entre autres

    Roland Barthes, vers le Neutre

    Le 19ème siècle des panoramas

    Récits : entre autres

    Même les oiseaux

    Eclats cubains

 

 

  • LES PLAISIRS DE LA TABLE 

  • Je n'ai pas eu envie de parler cuisine en lisant le livre.

 

  • Lettres Frontière : le livre de Bernard Comment fait partie de la sélection Suisse Romande de Lettres Frontière pour l'année 2012. Cf l'explication de Lettres Frontière dans la catégorie Pourquoi ce blog.

Martine M.

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Présentation

  • : Lire avec gourmandise
  • : Le plaisir de lire égale le plaisir de manger ! Les cinq sens sont touchés. La vue : la couverture, le résumé, le titre attirent l'oeil. Le toucher : on prend le livre en main, on l'effleure L'odorat : le papier a une odeur, on y est sensible ou pas ! L'ouïe : en tournant une page, entendre le léger frémissement de la feuille. Le goût : j'ai toujours dit qu'un livre, c'était comme la pâtisserie. On lit quelques pages, on le goûte ; parfois on aime, parfois on déteste.
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  • passionnée de lecture et de cuisine. J'aime faire partager mes avis.
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